dimanche 22 janvier 2017

Vietnam, nous avons testé pour vous Phu Quoc - Can Tho en bateau/rallye minibus

Ca y est, le départ pour Can Tho est booké depuis la petite cahute à côté de l'hôtel, nous avons rendez vous à 12h. Vers 11h j'y passe vite fait pour payer et la personne m'indique qu'il faut être prêt à 11h30... Je réfléchis vite fait... tout le monde est à la piscine et les valises ne sont pas bouclées... ça va être sport...



Nous nous magnons, nous sommes dans le hall à 11h40... pour attendre jusque 12h05... le coup de stress pour rien. Minibus rapide jusqu'au port, bateau confort jusqu'Ha Tien où une bonne sieste s'impose pour certain et un bon film de kung fu burlesque (de merde) pour les autres.




Arrivés à destination, nous sommes entassés dans un mini bus (entassé sévère... genre pas de coffre et plus de personnes que de sièges...) qui nous enméne on ne sait pas bien où, en tout cas on se voit pas y passer des heures... 5 min plus tard nous sommes débarqués dans un petit café, ouf ! Avec Hélène, nous avons 10 min pour trouver à manger pour palier l'absence de repas et tenir l'aprés midi. Nous revenons après 20 min (je suis pas trop stress de nature j'avoue... et j'étais sûr que nous allions attendre) et là Caro et Simon n'en mènent pas large. Ils ont chargé nos affaires dans un mini bus un peu plus gros mais même concept que le précédent, moins y'a de place, plus on en met ! Le conducteur a pas l'air content d'avoir attendu. Nous sommes bien serrés au fond entre amis et c'est parti pour l'aventure. Aventure, c'est bien le terme, 4h de rallye sur des petites routes 2*1 voies blindées de circulation. Le conducteur, un dingue, il double là où n'importe quel pilote de F1 attendrait sagement. Nous ne faisons pas les fiers, Caroline n'a pas l'air de rigoler, elle flippe à mort. Le mec passe sont temps à klaxonner, nous nous demandons pourquoi il ne le bloque pas, ce serait plus simple. Nous doublons sans problème un autre bus dans une montée lorsqu'un autre bus arrive en face et qu'il y a plusieurs scooters entre les trois... Caroline se détend 30 secondes lorsqu'elle s'aperçoit que des canards vivants sont derrières son siège dans des paniers en plastique. Sur le trajet, le bus s'arrête régulièrement pour faire monter ou descendre des gens qui n'ont pas l'air de trouver la conduite étonnante.

Au bout d'une heure, changement de pilote, nous nous croyons sauvés. En fait non, le second conduit comme le premier qui passe à l'arrière et devient le copilote. Cependant, la définition est bien différente de ce nous connaissions jusque maintenant, cela consiste simplement à hurler sur tous les autres usagers de la route qui n'auraient pas compris que le klaxonne les prévennait d'un danger imminent : notre véhicule. Et le mec ne prend pas son boulot à la légère, c'est même une seconde nature. Lorsque nous lui passons le téléphone pour qu'une personne vietnamienne parlant français lui explique que nous voulions nous arrêter avant la fin du trajet (oui, nous sommes un peu flipettes...), il a pas l'air content. Nous prenons notre mal en patience et ce minibus où nous étions les seuls à nous plaindre (et presque les seuls touristes aussi d'ailleurs) arriva à bon port nous ne savons pas trop comment et nous étions attendus par une personne du homestay très gentille qui nous a permis de finir la route moins stressés... Honnétement, nous n'en sommes pas à notre premier voyage en bus à la locale, mais celui ci restera dans les annales !

Nous finissons pas nous dire que le seul moyen de tenir les délais pour les mecs, est de s'y prendre de cette manière... Il doit faire tous les jours...
Et les enfants dans tout ça ? Ils ont été cool heureusement !
Une petite vidéo pour l'ambiance, mais inutile de dire que c'est mieux en vrai !



Mais rassurrez vous, les péripéties ne sont pas finies, la suite au prochain épisode.

1 commentaire:

Caroline a dit…

Les minibus au Vietnam où comment mettre 21 personnes dans un 15 places sans compter nos bagages d'occidentaux et les 2 poules ...