Step 5 - Iles Fidji, Rendez-vous en terre inconnue avec Christophe Legrand

Nous quittons l’Australie depuis Sydney en direction de Nadi, après 3172 km en A330 nous arrivons sur l’île principale. 

Nous passons une nuit à l’hôtel sur Nadi, petit déjeuner au bord de la plage, piscine et massage pour se détendre avant de prendre le taxi pour 4h de route sous une pluie tropicale pour traverser l’île d’Ouest en Est et arriver à Suva la capitale (Zélie et Raphaël ont tous les 2 fait une très grosse sieste, Christophe a acheté des mangues sur la route et à essayer d’acheter de la crème solaire mais en vain). 

Nuit à nouveau dans un hôtel sous le déluge de pluie puis réveil de bonne heure pour prendre l’avion. Il pleut beaucoup moins, nous arrivons à l’aéroport de Nausori, nous faisons le check-in : pesée des bagages mais aussi des passagers ! (je suis rassurée je n’ai pris qu’1kg et encore j’étais habillée et avec mes chaussures) 

Les billets d’avion sont fabriqués devant nous à la mains, nous embarquons dans un EMB-110P1 un avion 18 places, le pilote, en personne, nous donne les instructions en cas de problème (bon y a pas d’hôtesse de l’air, je pense que c’est mort pour la petite collation !). 

Après 40 min de vol, hélas dans les nuages, nous atterrissons à Taveuni sous la pluie et le vent (heureusement que tu n’étais pas dans l’avion maman pour l’atterrissage…je crois que sinon c’était Champagne pour toute l’île !). 
Et là, l’aventure ne fait QUE commencer … Une personne nous attend avec un mini bus, après 20 minutes de route sur une piste dans la forêt tropicale au bord de la mer à 20km/h, on s’arrête … ah oui effectivement il y a une barque à moteur qui est accostée sur la plage. C’est donc notre embarcation pour aller jusque l’île de Qaméa. On nous prête des kways, on charge les bagages, on les recouvre de baches… et nous voilà en mer pour 40 minutes. Heureusement il ne pleut plus, mais il y a du vent et donc de belles vagues et des embruns. Nous ne pouvons accoster trop prêt de la plage à cause des vagues, de la marée basse et du récif de corail, le bateau s’arrête à une quinzaine de mètres du bord, nous rejoignons la plage à pieds, la mer est chaude, il y a des étoiles de mer bleues dans l’eau (je suis contente d’avoir mis mon short ce matin). 

Nous terminons le trajet jusqu’à « l’hôtel » en longeant la plage et abandonnant nos bagages dans le bateau, Zélie en profite pour ramasser de beaux et gros coquillages. Nous apercevons les 3 bures de l’Hôtel (maison typique de Fidji construite à base de bois et de feuilles séchées), la plage, les cocotiers, ça sera notre coin de Paradis sur Qaméa donc pour une dizaines de jours. 

> Ouf me voilà rassurée ! 

Les bagages sont restés dans la bateau, ils arriveront plus tard quand la marée sera haute. 

Merci Frédéric Lopez… heu… Christophe Legrand ;-D